Trimestriel pour les filles (et puis aussi pour les garçons)
Voilà des années que j'ai découvert le magazine MUZE. Je me rappelle de sa première couverture : Audrey Tautou. J'attendais sa sortie, en espérant qu'il ne se trouve pas trop difficilement en Belgique. Depuis la couverture d'Audrey Tautou, je n'ai manqué aucun numéro. Je les ai parcourus, lus et relus. Je n'ai jamais su me débarasser d'un seul. J'ai pourtant essayé tellement la caisse était lourde lors de mon dernier déménagement mais rien à faire, c'est impossible. Surtout qu'ils sont un peu devenus des collectors...
Muze, la revue culturelle au féminin. A la base, c'était un mensuel. A chaque mois, son Muze avec son invité, sa nouvelle, son pays visité, son auteur présenté, son sujet Ego, etc. Et puis, Muze s'est éteint, le monde de la presse n'étant pas au mieux de sa forme. C'était devenu financièrment impossible à ma grande tristesse. Heureusement la tristesse ne fut que de courte durée. Muze est revenu en librairie. Devenu trimestriel, Muze (nouvelle édition) présente quelques changements : son épaisseur est plus importante, c'est devenu plus du culturel que de l'actualité culturelle (mais c'est toujours aussi bien) et les rubriques ont été adaptées.
Que trouve-t-on dans le nouveau Muze ? Un exemple, celui du printemps 2011. Ca commence par quelques pages qui nous présentent des créatrices connues mais pas trop. Elles nous parlent de leur inspiration, de leur travail... On embarque après, le temps de quelques pages dans la vie de Hélèna Rubinstein. Et puis, on prend l'avion pour la Scandinavie, ses paysages, ses habitants, sa littérature, son histoire, une région vu sous différents focus. C'est vraiment très très intéressant et absolument pas lassant. Ce numéro de Muze nous parle aussi des femmes sous un aspect souvent tu, la femme criminelle, son histoire à travers les siècles avec quelques exemples pour illustrer l'article. Le Muze nouveau a gardé à le sommaire du Muze d'antan : finir par l'écriture, les nouvelles, les extraits, le courrier.
Je vous souhaite de devenir aussi fan que moi de cette revue qui dure et dure encore. Evidemment, ce sont des sujets qui parlent aux filles, mais messieurs, si un Muze passe devant vos yeux, ne le repoussez pas avec la même énergie qu'un Glamour ou un Flair. Je ne crache jamais sur un Biba ou un Cosmo plutôt stéréotypé et qui finit souvent dans les toilettes ou dans la caisse des vieux papiers, mais clairement ça n'a pas la même vocation. L'un est éphèmère, l'autre dure, l'un se lit en 2 jours (si on se retient pour ne pas l'avoir fini trop vite), l'autre se garde pendant des semaines.
On n'est jamais mieux servi que par soi-même, allez acheter le Muze d'automne. Au sommaire, le Japon, des regards de romanciers et de réalisateurs sur New-York, l'amitié, les femmes au travail, etc.
Coline